Chaque année, le 26 septembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la contraception. C’est une occasion de faire la sensibilisation sur les différentes méthodes de régulation des naissances existantes et aider à faire des choix libres et éclairés en matière de santé sexuelle et reproductive.
Au Burundi, la célébration de cette journée, couplée au lancement officiel du processus de réengagement en planification familiale 2030, a eu lieu ce vendredi 24 septembre 2021.
Les cérémonies se sont déroulées en commune Rutegama dans la province de Muramvya. Elles ont été rehaussées par la présence du Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, le Représentant Résidant de UNFPA au Burundi, les gouverneurs de provinces, les administrateurs communaux, les Médecins Directeurs des Provinces Sanitaires ainsi que les partenaires Techniques et Financiers intervenant en Santé de la Reproduction.
Le Représentant Résidant de UNFPA au Burundi a souligné que la planification familiale est un droit humain et non un contrôle de la population. Pour remplir ce droit, la population doit bénéficier d’informations correctes mais également d’une gamme élargie de choix des méthodes contraceptives, en ne laissant personne de côté.
Le Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a indiqué que le taux d’utilisation des méthodes contraceptives au Burundi était de 36% en 2020 et encourage les hommes a accompagné leurs femmes dans les formations sanitaires afin de faire le choix ensemble de la méthode et bénéficier des conseils et informations correctes pour éviter les rumeurs.
Le Ministre Dr Thaddée NDIKUMANA a fait savoir que les couples devraient mettre au monde des enfants qu’ils sont capables d’élever, ce qui leur permettrait de rester en bonne santé et de travailler pour leur propre développement et celui du pays.
Le Ministre Dr Thaddée NDIKUMANA a exhorté les administratifs à intégrer les messages de sensibilisation de la population sur l’utilisation des méthodes contraceptives dans toutes les communications afin d’éviter les conséquences de la démographie galopante et contribuer ainsi au développement durable du pays.
Quant aux rumeurs, selon lesquelles les méthodes contraceptives ont des effets néfastes sur la santé, il a expliqué qu’il peut s’agir des effets secondaires mineurs spécifiques à chaque femme et facile à prendre en charge. Il a souligné ainsi que chaque femme peut choisir librement parmi les 14 méthodes contraceptives celle de son choix.
En marge de cérémonie, un couple qui a utilisé la méthode contraceptive moderne a témoignage. Le mari a raconté qu’il a privilégié un dialogue avec sa femme dans le choix de méthode afin de planifier et espacer les naissances. Selon lui, après avoir fait quatre enfants, ils ont décidé de ne plus faire d’enfants. Il encourage les hommes à soutenir leurs femmes et de décider ensemble.
Témoignage d’un couple qui a utilisé la méthode contraceptive moderne
Témoignage d’un couple qui a utilisé la méthode contraceptive moderne