En date du 02 févr. 2020, le Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Thaddée NDIKUMANA a présidé une réunion d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations issues des audits financiers effectués dans les formations sanitaires dans le cadre de la mise en œuvre du FBP gratuité.
Mot d’ouverture du Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida
La réunion s’est déroulé à l’INSP et réunissait les directeurs généraux au Ministère de la Sante Publique et de la Lutte contre le Sida, les directeurs de départements, les médecins provinciaux, les médecins chefs de district, les directeurs des hôpitaux nationaux et de districts (publics et confessionnels) et les coordinateurs provinciaux de vérification et de contre vérification.
De façon générale, le constat est que la bonne gouvernance est une réalité au niveau des structures de soins. Néanmoins, il a été remarqué des malversations financières dans certaines structures sanitaires. Le Ministre Dr Thaddée NDIKUMANA a recommandé le remboursement des fonds détournés, le relèvement dans les fonctions et la poursuite judiciaire à la personne responsable du détournement des fonds de ces structures.
S’agissant de l’évaluation de la performance, le Ministre Dr Thaddée NDIKUMANA a annoncé que les responsables des structures qui ont moins de 50% seront relevés de leurs fonctions excepté les responsables des CDS et hôpitaux récemment ouverts.
Le ministre Thaddée NDIKUMANA a mis en garde les responsables des formations sanitaires et leur a demandé de sévir les pratiques de certains prestataires de soins comme la prise des photos dans les services de maternité ou des malades présentant des malformations pour les publier sur les réseaux sociaux.
Le Ministre Dr Thaddée NDIKUMANA a fait savoir que cette démarche est contre la déontologie médicale et est punie par la loi. Il leur a aussi recommandé d’utiliser les TIC de façon efficiente notamment pour l’auto-formation et la recherche.
Il a aussi souligné qu’il n’est pas permis de prendre des photos des personnes victimes des accidents de la route pour les publier sur les réseaux sociaux. S’il faut chercher un secours pour ces cas, il faut le faire dans le respect de la loi et de la victime de l’accident.